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Distanciation : Le journalisme peut-il (encore) sauver le monde ?

Leo Lamotte (rédacteur), Pierre Spetebroodt (artiste)

Alors qu’il devient de plus en plus en difficile d’accéder à l’information vraie et pertinente, les crises écologique et sociale s’aggravent sous couvert d’ignorance et d’incertitude honnêtes ou malignes. Un scénario qui fait écho au phénomène de distanciation telle qu’entendue sous la plume de Günther Anders, philosophe allemand, pour qui le progrès technique a tellement éloigné l’acte de ses conséquences qu’il est devenu impossible de les lier. Les enjeux derrière cette thèse se déploient particulièrement dans l’acte de consommation qui, aujourd’hui, menace l’environnement et les droits de l’Homme. Le journalisme d’investigation, de plus en plus pointé du doigt, pourrait-il dissiper un tel écran de fumée ?

 

La distanciation

 

Qu’ils viennent d’Espagne, des Antilles, des tropiques ou d’Orient, les produits étrangers d’un supermarché allemand manquaient à l’appel le samedi 19 août 2017. Les étagères, presque vides, voulaient rappeler à certains clients racistes de la grande surface les bienfaits de la diversité. Si le monde est devenu, dans la bouche de l’économiste américain Milton Friedman, un « village global » où la distance ne se fait plus si tyrannique, il demeure prématuré de crier la victoire des NTIC1 et de la révolution des transports. En effet, si la mondialisation a écrasé les frontières géographiques, elles causèrent l’apparition d’autres barrières, d’un nouveau type.

Et c’est précisément ce phénomène qui prend le nom, dans l’oeuvre de Günther Anders, de « distanciation ». Dans La Haine, il employait effectivement ce terme pour nourrir une réflexion à propos de la guerre. Selon lui, les évolutions technologiques militaires ont éloigné les ennemis les uns des autres si bien qu’ils ont arrêté de ressentir tant haine que culpabilité. Ils tirent, mais ne savent pas où vont leurs balles. En d’autres termes, et c’est là le propre de la distanciation, ils ne voient pas les conséquences de leurs actions.

Le journalisme peut-il encore sauver le monde ? Illustrations de Pierre Spetebroodt

Les origines techniques de la distanciation

Notons d’abord que le progrès technique a compromis tant la compréhension que l’appréhension des chaînes de production. La révolution des transports facilita l’internationalisation des entreprises, et devint ainsi synonyme d’une complexification des processus productifs : les composants d’un produit viennent de lieux différents de ceux où ils sont assemblés ou vendus. Appréhender l’entièreté du schéma de production d’une entreprise est d’autant plus difficile à l’heure actuelle, en témoigne l’ensemble des firmes transnationales qui, d’Apple à Nike ou Zara, l’illustre avec justesse. Pour savoir d’où vient un vêtement, l’étiquette qu’il porte s’avère souvent insuffisante. 

Cette complexification des processus productifs empêche d’autant plus de voir les conséquences de ses actions qu’elle participe à la surinformation. Le développement des NTIC se caractérise, par essence, par un accès grandissant à l’information pour tous. Non seulement les médias se sont multipliés, mais Internet a donné une visibilité au droit d’expression de tous, l’a concrétisé. Ici gît ce que Günther Anders appelait, dans son Obsolescence de l’homme2, « la double absence de murs ». Le premier mur qui s’est effondré est celui entre l’Homme et le monde extérieur, en ce sens que l’accès à l’information, sa livraison, ne cesse jamais. Toutefois, si les hommes reçoivent incessamment des informations sur le monde extérieur, ils deviennent également une source d’informations. Le deuxième mur à tomber est ainsi celui existant entre « l’âme et le monde ». Il s’agit de l’agonie de la vie privée, entrant de plus en plus dans la sphère publique, en témoignent tant les réseaux sociaux que l’utilisation du big data à des fins privées. Un rapide coup d’oeil à la politique d’utilisation des données de Facebook en donne un clair aperçu3. Le volume d’informations disponibles est devenu trop grand pour pouvoir être analysé par l’Homme, alors que la lecture du monde se fait de plus en plus difficile. Sous le joug de telles circonstances, la possibilité d’avoir conscience des conséquences de ses actes faiblit.

 

Les répercussions socio-écologiques de la distanciation

Le déploiement technique de l’humanité semble dès lors fortifier la distanciation. Pourtant, en dépit de ses origines techniques, cette dernière se délie en matière socio-écologique. Socialement d’abord, l’internationalisation de la production se base sur des divergences économiques, légales, politiques ou encore culturelles à l’échelle internationale, ce qui se traduit parfois par des conditions de travail précaires, voire nocives, pour les habitants de certains pays. La mort, au Bangladesh, de centaines d’ouvriers employés par des entreprises textiles occidentales qui « aurait pu être évitée4 » ne l’a justement pas été. En 2010, au Costa Rica, premier exportateur mondial d’ananas, seulement 0,4 % du prix payé par un consommateur européen revenait aux ouvriers agricoles du pays, condamnés à la pauvreté et mettant leur santé en péril. En République démocratique du Congo, de nombreux enfants travaillent dans les mines de diamant, certains d’entre eux ne suivant pas de cursus scolaire. Acquérir des vêtements produits au Bangladesh, acheter un ananas costaricien ou s’offrir un diamant provenant de la RDC supporte même involontairement ce système. L’entrée en jeu du propre de la distanciation se fait ici pernicieuse : appréhender les conséquences de la consommation de ces produits relève du défi, mais elles demeurent réelles. De la même façon que les soldats d’Anders qui  ne voyaient pas où atterrissaient les munitions qu’ils vidaient, le consommateur contemporain souffre d’une certaine myopie à l’égard des systèmes qu’il finance. 

Mais l’écho de cet état de fait n’est pas seulement social, il résonne également écologiquement. Et, là aussi, les divergences internationales en matière de régulation et de pratiques jouent un rôle. L’eau, les sols et l’air du Costa Rica premier utilisateur de pesticides au monde relativement à sa taille pâtissent par exemple d’un modèle d’agriculture basé sur des monocultures ou, en d’autres termes, d’exploitations agricoles où une unique espèce végétale est cultivée. En l’espace d’entre vingt et trente ans, la production d’ananas peut ainsi rendre infertiles les terres qui y sont dédiées. En ce qui concerne les carburants fossiles, les coûts écologiques de leur exploitation et du transport des marchandises se font évidemment gargantuesques. De même l’huile de palme et ses dérivés, « présents dans environ 50 % des produits de consommation courante » selon Amnesty International, causent des vagues de déforestation qui ravagent de nombreux écosystèmes.

En somme, la distanciation constitue un phénomène d’éloignement entre un acte et ses conséquences et, tandis qu’elle repose sur un levier technique, ses retombées se lisent tant en matière sociale qu’écologique. La surinformation semble se faire désinformation, tandis qu’au milieu de ce bruit se construit, silencieusement, la mise à mal d’une civilisation dont les limites se clarifient. Bien qu’Anders insère la notion de pouvoir dans une dynamique endogène vicieuse un pouvoir étant pour lui « d’autant plus complet que son commandement reste silencieux » une raison d’espérer apparaît. En effet, le phénomène de distanciation donne paradoxalement la solution de sa fin : s’il repose sur la production d’informations, il suffit d’en changer le processus. Alors qu’Anders dessinait un monde qui « excéderait absolument notre force de compréhension5 », ce portrait pourrait éventuellement s’effacer sous l’impulsion du journalisme d’investigation.

Le journalisme peut-il encore sauver le monde ? Illustrations de Pierre Spetebroodt

Le journalisme d’investigation, fondement de la transition ?

 

« Porter la plume à la plaie6 », du journalisme d’investigation au journalisme d’enquête

En premier lieu, si le journalisme d’investigation répond à cette appellation non sans controverse au sein de l’Hexagone , c’est en raison de son émergence outre-Atlantique. En 2013 et au micro de France Inter7, la journaliste Géraldine Muhlmann retrace les premiers pas de l’investigation journalistique et remonte pour cela aux années 1830, pendant lesquelles la « penny press8 »se frayait un boulevard dans la société états-unienne. Les lecteurs de journaux s’y font ainsi de plus en plus nombreux et cette nouvelle audience participe à la démocratisation du journalisme d’investigation aux États-Unis. Dans les années 1880, de nombreux journalistes rejoignent les rangs des magnats de la presse à l’instar de Joseph Pulitzer et de William R. Hearst et dévoilent de fait des reportages inédits9. Le journalisme d’investigation entamera son entrée dans la presse française un siècle plus tard, cette chronologie n’étant pas sans conséquences dans la construction du journalisme d’enquête, si non d’investigation, en France. Car, comme le rappelle le journaliste Pierre Péan pour Le Figaro10, « investigation, c’est la traduction d’une expression américaine policière », lui-même se considérant plutôt comme un « enquêteur d’initiative sur sujets sensibles ». Ce décalage entre journalisme d’investigation et d’enquête souligne les frontières glissantes de ce domaine : où commence-t-il, où s’arrête-t-il et à quoi répond-t-il ? Tant Pierre Péan que Lucinda Fleeson11, insistent à cet égard sur la nécessité d’initiative personnelle du journaliste, le premier précisant qu’il n’a « pas besoin de la justice pour déterminer [ses] enquêtes ». Mais si la deuxième définit bien le journalisme d’investigation comme le fruit d’un travail personnel, elle précise qu’il doit également « redresser les torts causés » et révéler des manquements à la loi. Toujours est-il que, dans les deux cas, le journaliste d’investigation ou d’enquête raconte, véritable « témoin ambassadeur du public », selon l’expression de Géraldine Muhlmann. L’investigation journalistique repose également, en ce sens, sur une expérience sensible du corps au travers de laquelle il s’agit de voir, d’entendre, de sentir et d’en faire le récit.

 

Journalisme d’investigation, enquêtes et distanciation

Le rapport de la distanciation au journalisme d’investigation se joue en premier lieu dans l’intersection entre les sphères médiatique et judiciaire (et ce, peu importe la finalité qui le guide12). Une nuance doit tout de même être apportée puisqu’en matière judiciaire, l’enquête journalistique peut regrouper l’acte et ses conséquences en participant à la création de ces dernières, en témoigne la récente garde à vue de Nicolas Sarkozy qui fait suite aux enquêtes de Mediapart. Mais toutes les enquêtes ne débouchent pas sur des prises d’action de la part d’autorités publiques ; l’ampleur du journalisme d’investigation demeure de fait plus large, et sa cible le grand public. En 2017, Cash Investigation diffuse « Coton : l’envers de nos t-shirts13 », un reportage dans lequel Élise Lucet et son équipe proposent de redécouvrir la deuxième industrie la plus polluante du monde14 celle de la mode et soulignent le contraste entre les engagements éthiques des marques et la réalité du terrain. De fait, l’impératif de responsabilité sociale et environnementale mise en exergue par de multiples entreprises blêmit sous le joug de conditions de travail précaires et dangereuses dans les pays producteurs et/ou transformateurs de coton, à l’instar de l’Ouzbékistan où, chaque année, des centaines de milliers de travailleurs sont réquisitionnés par le gouvernement pour récolter le coton. À noter également le travail d’enfants dans les filatures de coton bengalis et l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés ainsi que de pesticides. En cause, des failles de traçabilité, un manque de contraintes légales suite aux engagements des marques et un étiquetage imparfait du « coton responsable ». En l’occurrence, la complexification des processus productifs et la surabondance des données apparaissent comme vecteur d’éloignement entre l’acte d’achat d’un vêtement et ce qu’il implique mais, si le progrès technique distancie, l’enquête journalistique regroupe et répond ainsi à des enjeux tant sociaux qu’environnementaux.

 

Les détracteurs du journalisme d’enquête

Le journalisme peut-il encore sauver le monde ? Illustrations de Pierre Spetebroodt

Du journaliste « fouille-merde » de Roosevelt à ses adaptations plus contemporaines, il semble qu’on ne porte pas dans son coeur ceux qui portent la plume à la plaie : le journaliste d’investigation dérange. Son premier ennemi n’est toutefois pas externe, mais bien interne. Car si l’enquête journalistique demeure créatrice de valeur, elle nécessite des moyens considérables, tant en matière de temps qu’en termes financiers. Le reportage de Cash Investigation mentionnée ci-avant est par exemple le fruit d’un an d’efforts et de mobilité d’autant plus coûteux à l’heure d’une concurrence accrue et tournée vers l’immédiateté de la presse. Aussi, en 2017, la direction de France Télévision fait face à une restriction budgétaire et opte pour une réduction d’effectifs qui, initialement15, prévoyait la suppression d’une vingtaine de postes au sein des équipes d’investigation du service public. Deux dichotomies se font ici sentir. D’un côté, les enquêtes journalistiques subissent une coupe budgétaire dont elles ne sont pas à l’origine tant elles concentrent une demande grandissante. De l’autre, les préoccupations éthiques que le journalisme d’investigation soulève s’opposent à des pouvoirs publics qui ne veulent pas le soutenir. Mercredi 28 mars 2018, les députés ont effectivement approuvé une loi portant sur le « secret des affaires » dont l’objet est « la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ». Journalistes, organisations non-gouvernementales, lanceurs d’alerte, syndicats et chercheurs reprochent à cette loi une définition trop large du secret des affaires. Au travers du collectif « Stop secret d’affaires », ils ont donc lancé une pétition16 pour s’opposer à ce qui, selon eux,  « constitue une offensive sans précédent contre l’intérêt général et le droit des citoyens à l’information ».

Les travaux de Günther Anders, clef de lecture d’un monde technicisé, offrent une nouvelle perspective au journalisme d’investigation, faisant de ce dernier un rempart contre les dangers sociaux et environnementaux de la distanciation. Toujours est-il que l’enquête journalistique reste remplie et entourée de contrastes, en témoignent tant sa perception sociale que les conflits autour du secret des affaires. Cette loi, application d’une directive européenne de 2016, n’aurait pourtant pas surpris Zygmunt Bauman, sociologue britannique et polonais qui, en 2011, déclarait de fait que « les préoccupations pour la sécurité et les motivations éthiques ont des fins opposées par principe : les perspectives de sécurité et l’intensité des intentions éthiques s’affrontent17 ». Aussi, les préoccupations éthiques soulevées par le journalisme d’investigation le placeraient dans la ligne de mire de la sécurisation. Si, ici, l’insécurité provient d’un potentiel espionnage industriel, il semble essentiel de s’interroger sur les visages qu’elle peut et pourra prendre.

  1. Nouvelles technologies de l’information et de la communication.
  2. Günther Anders, L’Obsolescence de L’homme – Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, Éditions Fario, 2012.
  3. « Nous recueillons le contenu ainsi que d’autres types d’informations que vous fournissez lorsque vous avez recours à nos Services, notamment lorsque vous créez un compte, créez ou partagez du contenu ou encore lorsque vous communiquez avec d’autres personnes. » — Politique d’utilisation des données Facebook, disponible ici : https://www.facebook.com/policy.php  
  4. « Bangladesh textile workers’ death ‘avoidable’ » (2013), Emily Young, BBC. Disponible ici : http://www.bbc.com/news/business-22296645
  5. Günther Anders, L’Obsolescence de L’homme – Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, Éditions Fario, 2012, p.32.
  6. Albert Londres, Terre d’ébène (La Traite des Noirs), récit, Paris, Albin Michel, 1929.
  7. Jean Lebrun, « Le journalisme d’investigation », La Marche de l’Histoire, France Inter (2013). À écouter ici : https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-17-avril-2013
  8. Journaux du XIXe siècle dont le prix de vente n’était que d’un cent.
  9. Géraldine Muhlmann cite, par exemple, Nellie Bly, première journaliste à s’être fait internée dans un asile psychiatrique (Blakewell).
  10. Alexandre Devecchio, Vincent Tremolet de Villers, Eugénie Bastié, « Pierre Péan : “Le journalisme d’investigation n’existe pas” », FigaroVox, Le Figaro.fr (2014). http://www.lefigaro.fr/vox/medias/2014/03/28/31008-20140328ARTFIG00403-pierre-pean-le-journalisme-d-investigation-n-existe-pas.php
  11. Journaliste américaine. Auteure, entre autres, de Dix Étapes Pour Devenir Journaliste d’Investigation.
  12. Marcel Détienne l’annonçait déjà dans ses Maîtres de Vérité dans la Grèce archaïque, La Découverte, 1990 :  « Les affinités de diké [justice] et d’aletheia [vrai] sont multiples et bien attestées ».
  13. Sandrine Rigaud, « Coton : l’envers de nos t-shirts », Cash investigation, France 2 (2017) Reportage complet disponible ici : https://www.youtube.com/watch?v=_8dwxQGMgBw
  14. Stéphanie Schmidt, « Industrie textile : Un modèle économique à réinventer », L’express.fr (2016). https://www.lexpress.fr/actualite/industrie-de-la-mode-c-est-tout-un-modele-economique-qu-il-faut-reinventer_1795757.html
  15. Finalement, seulement trois postes seront supprimés.
  16. Disponible ici : http://info.pollinis.org/fr/stopsecretdaffaires/

 

Günther Anders, La Haine, Trad. Philippe Ivernel, Éditions Rivages, 2016.

Günther Anders, L’Obsolescence de L’homme – Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, Éditions Fario, 2012.

Marcel Détienne, Les Maîtres de vérité dans la Grèce archaïque, Le Livre de Poche, 2006.

Paloma Cerdan (2015), « L’exploitation de l’ananas au Costa Rica : Un modèle d’agriculture “Insoutenable” au pays de la démocratie verte », Mémoire de fins d’études, Sciences Po Toulouse.

Le Scandale de l’Huile de Palme », (2016), Amnesty International. Disponible ici : https://www.amnesty.be/IMG/pdf/synthese__fr_indone_sie_huile_de_palme.pdf

L’agriculture tuera-t-elle le Costa Rica ? », (2017), Vidaselegidas. Disponible ici :

https://www.vidaselegidas.com/single-post/2017/07/23/LAgriculture-tuera-t-elle-le-Costa-Rica-

Xavier Delcourt, « Oedipe et les fouille-merde », Études de communication [En ligne], 15 | 1994, mis en ligne le 26 décembre 2011. URL : http://edc.revues.org/2678 ; DOI : 10.4000/edc.2678

Hervé Gardette, « Pas de cash, pas d’investigation ? » , Du Grain à Moudre, France Culture (2017). Disponible ici :  https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre/pas-de-cash-pas-dinvestigation

« An iPhone’s Journey, From the Factory Floor to the Retail Store », David Barboza, NY Times.

Disponible ici : https://www.nytimes.com/2016/12/29/technology/iphone-china-apple-stores.html

« Dans les mines de diamants », (Publication en 2009, modification en 2016), UNICEF. Disponible ici : https://www.unicef.fr/article/dans-les-mines-de-diamants

« The Uninhabitable Earth », (2017), David Wallace-Wells, NYMAG. Disponible ici : http://nymag.com/daily/intelligencer/2017/07/climate-change-earth-too-hot-for-humans.html

« Ce magasin retire les produits importés de ses étals et prône la diversité », Postivr. Disponible ici : http://positivr.fr/magasin-retire-produits-importes-etales-prone-diversite/

Tribune, « La loi sur le secret des affaires est un danger pour nos libertés fondamentales », Libération.fr (2018). Disponible ici : http://www.liberation.fr/france/2018/03/21/la-loi-sur-le-secret-des-affaires-est-un-danger-pour-nos-libertes-fondamentales_1637686

Joan Tilouine et Simon Piel, « Financement libyen de la campagne de 2007 : Nicolas Sarkozy en garde à vue », Le Monde.fr (2018). Disponible ici :  http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/03/20/financement-libyen-de-la-campagne-de-2007-nicolas-sarkozy-en-garde-a-vue_5273446_1653578.html