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La vie extraterrestre et le paradoxe de Fermi : « Where Is Everybody ? » 

Illustrations de Hugo BM. Le paradoxe de Fermi : si la vie extraterrestre existe, pourquoi ne s'est-elle pas encore manifestée ?

Hugo BM (artiste), Louis Vendel (rédacteur)

S’il existe des milliards de milliards de planètes pouvant potentiellement accueillir la vie dans l’univers, comment se fait-il qu’aucune civilisation ne se soit manifestée à nous ?

Avant que Nicolas Copernic ne propose sa théorie de l’héliocentrisme, nous étions persuadés que la Terre était le centre, immobile, de l’Univers. Nous ne pouvions concevoir qu’elle ne constituait pas le seul berceau de ce phénomène précieux, cette oeuvre qui ne pouvait émaner que d’un créateur transcendant : la vie.

Dans le système copernicien, le soleil devient le centre du système solaire, mais également de l’Univers tout entier. Ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle que l’on commence à considérer le mouvement des autres étoiles, mais on continue à penser que leur statut est différent du soleil, et que ce dernier est au centre de l’Univers. Au début du XXe siècle toujours, les scientifiques pensent que l’Univers ne s’étend pas au-delà de notre propre galaxie et ils s’accordent à penser que le soleil est son centre. Il faut attendre les années 20 pour que l’on admette définitivement qu’il existe de multiples galaxies dans l’Univers et que le soleil n’est pas central. Aujourd’hui, près de 500 ans après Copernic, nous savons qu’il existe au moins 100 milliards de galaxies dans l’Univers1. Elles contiennent chacune 100 à 1 000 milliards d’étoiles, dont certaines sont semblables à notre vénéré soleil et offrent un nid confortable à des planètes comme la Terre, susceptibles d’abriter la vie. L’Univers ne devrait-il pas alors regorger de civilisations extraterrestres ? Comment se fait-il que nous n’ayons toujours rencontré personne ? Que nous n’ayons pas au moins perçu de signaux provenant de l’espace ?

C’est ce que l’on appelle le paradoxe de Fermi. Il y a quelques décennies, en 1950, le physicien italien Enrico Fermi fait déjà le constat de l’immensité vertigineuse de l’Univers. Sa réflexion le conduit à penser qu’il doit exister de la vie ailleurs. Il est même possible selon lui que des civilisations aient pu naître avant la nôtre et développer des technologies leur permettant de voyager dans l’espace. Alors, finit-il par se demander :

Illustrations de Hugo BM. Le paradoxe de Fermi : si la vie extraterrestre existe, pourquoi ne s'est-elle pas encore manifestée ?

« Where is everybody ? »

 

C’est au cours d’un déjeuner en apparence banal qu’Enrico Fermi pose les fondements du paradoxe qui porte son nom. Il crée les bases d’une réflexion logique autour de ce sentiment qui nous dépasse lorsque nous sommes face à un ciel étoilé : « Sommes-nous seuls dans l’Univers ? Existe-t-il d’autres civilisations intelligentes que la nôtre ? »

Le cheminement logique du paradoxe est simple. Il y a une quantité colossale d’étoiles dans l’Univers. On considère que pour chaque grain de sable sur Terre, il y a environ 10 000 étoiles dans l’Univers observable. Seule une petite part d’entre elles ont des caractéristiques semblables à celles du soleil, mais même en retenant l’hypothèse la plus basse — de 5% — , cela laisse tout de même la bagatelle de 500 milliards de milliards d’étoiles similaires au soleil dans l’Univers. Or, ces étoiles sont autant de centres potentiels pour des systèmes planétaires proches du nôtre. Une récente étude australienne, permise par les observations du télescope Kepler, montre qu’il y aurait, dans notre seule galaxie, 100 milliards de planètes situées dans la zone habitable de leur étoile — c’est-à-dire à bonne distance de leur étoile, là où il ne fait ni trop chaud, ni trop froid.

Illustrations de Hugo BM. Le paradoxe de Fermi : si la vie extraterrestre existe, pourquoi ne s'est-elle pas encore manifestée ?

Comment ne pas penser dès lors que certaines d’entre elles puissent avoir permis le développement de la vie ? C’est une question que s’est également posée Frank Drake, peu après Enrico Fermi, en 1961. Fort du constat que l’Univers est d’un gigantisme à peine concevable pour l’entendement humain et qu’il est probable qu’il existe de la vie ailleurs, le mathématicien et fondateur du programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) a proposé une équation visant à déterminer un nombre potentiel de civilisations intelligentes dans l’Univers. Ses estimations amènent scientifiques et auteurs à penser qu’il en existe des dizaines de milliers. Certains, comme Tim Urban, fondateur de Wait But Why, vont même jusqu’à envisager qu’il existe des centaines de milliers de civilisations dans notre seule galaxie ! Comment se fait-il alors que nous n’ayons pas encore reçu de signaux extraterrestres ? Le programme SETI, et en particulier le célèbre radiotélescope en forme de parabole d’Arecibo, à Porto Rico, ont pourtant les yeux et les oreilles tournés vers l’espace, guettant le moindre signe de vie.

 

Plus encore, il n’est pas insensé de penser que, s’il existe une pléthore de civilisations intelligentes dans l’Univers, certaines ont éclos bien avant la nôtre. En effet, la Terre est relativement récente à l’échelle de la chronologie de l’Univers. La Terre s’est formée il y a 4,54 milliards d’années. Mais l’Univers, lui, est né il y a plus de 13,8 milliards d’années. Si on postule que certaines civilisations se sont développées quelques millions d’années avant nous, ce qui est dérisoire comparativement à l’âge de l’Univers, celles-ci seraient alors probablement plus avancées technologiquement que nous et pourraient avoir découvert comment faire des voyages interstellaires. Or, Enrico Fermi pose qu’en procédant par étape — en colonisant les planètes les unes après les autres et en créant sur chacune d’elles les conditions d’un nouveau voyage interstellaire, permettant de conquérir à chaque fois de nouvelles planètes, toujours plus loin — une civilisation très avancée serait capable de conquérir entièrement une galaxie en quelques millions d’années seulement. Pourquoi n’avons-nous alors rencontré personne ?

Illustrations de Hugo BM. Le paradoxe de Fermi : si la vie extraterrestre existe, pourquoi ne s'est-elle pas encore manifestée ?

Il n’existe pas de solution au paradoxe de Fermi. Mais les scientifiques ont échafaudé différents scénarios pour tenter d’y répondre. Certains font froid dans le dos.

 

Première grande possibilité : « le grand filtre de l’Univers » — les civilisations extraterrestres n’existent pas

 

La Terre est elle-même un terrain beaucoup plus hostile que nous pouvons l’imaginer. 99 % des espèces ayant existé sur notre planète ont fini par disparaître2. Ne peut-on pas penser que, à une échelle plus grande, l’Univers réserve le même sort aux différentes formes de vie qui émergent en son sein ?

Le « grand filtre de l’Univers » a été imaginé en 1998 par Robin Hanson, l’un des nombreux scientifiques à s’être penchés sur le paradoxe de Fermi. Cette théorie suggère que l’apparition d’une civilisation intelligente est en fait un phénomène extrêmement rare. Il y aurait à un moment ou à un autre, dans le développement de la vie, un obstacle provoquant son extinction. Représentez-vous le processus d’évolution de la vie sous forme d’étapes. La formation d’un système planétaire composé d’une planète habitable, la présence de composés organiques, la naissance d’organismes unicellulaires, puis d’organismes multicellulaires, la reproduction sexuée, jusqu’à l’émergence d’une civilisation intelligente capable de coloniser sa galaxie… Robin Hanson en liste neuf principales. Chacune de ces étapes est susceptible d’être celle du « grand filtre de l’Univers ». Ou bien celui-ci est derrière nous — peut-être la formation d’organismes multicellulaires est-elle un phénomène si rare qu’elle a pu se produire sur Terre, mais nulle part ailleurs dans l’Univers —, auquel cas nous sommes des privilégiés. Ou bien ce filtre est devant nous, et nous allons passer un jour ou l’autre par cet obstacle qui a éteint avant nous toutes les autres civilisations de l’Univers…

Si « le grand filtre de l’Univers » est derrière nous, il y a deux grandes hypothèses. Le premier scénario est appelé « hypothèse de la Terre rare3 ». Certes, ce scénario semble faire écho à l’orgueilleuse théorie du géocentrisme4. Il suggère lui aussi que nous sommes « exceptionnels ». S’il nous ramène à l’idée, généralement admise avant Copernic, que nous sommes uniques, ce scénario mérite toutefois d’être mentionné. Il pose que la quantité et la complexité des facteurs à réunir pour voir émerger une forme de vie complexe sont trop élevées pour imaginer qu’il s’agit d’un phénomène répandu dans l’Univers. Le filtre peut être très précoce dans le processus de développement de la vie. Celle-ci pourrait avoir très peu de chance de se développer, quelle qu’en soit la forme. L’obstacle peut également survenir plus tard dans l’évolution. Peut-être le filtre laisse-t-il à la vie la chance d’apparaître ailleurs que sur Terre dans l’Univers, mais l’empêche de se développer sous une forme élaborée. À ce titre, nous serions uniques comme civilisation intelligente.

La seconde hypothèse, si le « grand filtre » est derrière nous, suggère que nous sommes parmi les premières civilisations intelligentes de l’Univers. Elle consiste à penser que l’Univers tout entier fut un environnement hostile au développement de la vie jusqu’à une période très récente. Peut-être ne permet-il le développement de formes de vies complexes que depuis peu ? Si nous sommes la première civilisation évoluée technologiquement, ou parmi les civilisations les plus avancées de l’Univers, cela expliquerait pourquoi aucun ambassadeur extraterrestre ne s’est manifesté jusqu’ici.

Illustrations de Hugo BM. Le paradoxe de Fermi : si la vie extraterrestre existe, pourquoi ne s'est-elle pas encore manifestée ?

Si, à l’inverse, « le grand filtre de l’Univers » est devant nous, cela signifierait que d’autres civilisations ont pu naître et se sont éteintes, et il serait alors probable que nous subissions le même sort un jour ou l’autre — plus précocement qu’on ne pourrait le croire. Peut-être les civilisations intelligentes finissent-elles toutes, tôt ou tard, par s’autodétruire ? Les tensions de la guerre froide ont montré que nous n’avions pas été loin de voir éclater un conflit nucléaire. Qu’en sera-t-il dans quelques décennies ou quelques siècles, si nos arsenals militaires sont autrement plus dévastateurs ? Ou bien peut-être les civilisations intelligentes finissent-elles toutes par être anéanties par des catastrophes cosmiques, comme un sursaut de rayons gamma5. C’est pourquoi le philosophe suédois Nick Bostrom considère que la découverte de formes de vies fossilisées, sur Mars par exemple, serait « l’information la plus terrifiante jamais imprimée en une des journaux6 ». Car elle suggérerait que la vie a pu exister ailleurs, mais qu’elle y fut anéantie. Et partant, cela pourrait signifier que le « grand filtre de l’Univers » nous attend.

 

Seconde grande possibilité : il y a d’autres civilisations intelligentes dans l’Univers, mais il est logique que nous ne le sachions pas

 

Le paradoxe de Fermi a suscité des fantasmes chez de nombreux scientifiques et auteurs. Ceux qui pensent qu’il existe d’autres civilisations intelligentes dans l’Univers, dans notre galaxie — et peut-être même dans notre système solaire ! — ont échafaudé les scénarios les plus baroques. L’hypothèse la plus loufoque, qui alimente la science-fiction depuis la seconde moitié du XXe siècle, suggère que les extraterrestres existent et nous rendent visite. La manifestation des OVNI appuierait leur théorie, bien qu’aucun de ces phénomènes n’ait été officiellement relié à l’existence d’une forme de vie extraterrestre. Il s’agit de la réponse la plus populaire au paradoxe de Fermi, mais elle est généralement occultée par les scientifiques.

Peut-être sommes-nous nous-mêmes les extraterrestres ? C’est une possibilité sérieusement envisagée par de nombreux scientifiques. La théorie de la panspermie fait l’hypothèse que les micro-organismes ont été transportés sur Terre par des météorites. La vie serait alors, par essence, extraterrestre. Si cette théorie fait encore débat car elle est difficile à réfuter, elle reste purement spéculative. Et si elle donne une réponse à la question de la vie extraterrestre, elle n’explique pas néanmoins pourquoi nous ne percevons pas de signaux provenant d’autres civilisations.

Illustrations de Hugo BM. Le paradoxe de Fermi : si la vie extraterrestre existe, pourquoi ne s'est-elle pas encore manifestée ?

Alors, si elles existent, où se cachent-elles ? Peut-être existe-t-il des civilisations extraterrestres très avancées technologiquement, mais qui ne peuvent venir jusqu’à nous car nous serions dans une région très isolée de notre galaxie ou de l’Univers. Tim Urban note que « l’Amérique a pu être colonisée par les Européens bien avant qu’une tribu du nord du Canada ne le réalise7 ». Il n’est pas impossible que nous soyons dans cette situation à l’échelle de l’Univers, voire de notre galaxie. Pourtant, même si nous sommes dans une région perdue du fin fond de l’Univers, bien que ces civilisations avancées soient très éloignées de nous, ne devrions-nous pas percevoir de signaux prouvant leur existence ?

Illustrations de Hugo BM. Le paradoxe de Fermi : si la vie extraterrestre existe, pourquoi ne s'est-elle pas encore manifestée ?

Peut-être ne communiquent-elles pas car elles n’en n’ont pas besoin. Ou alors, nous ne percevons pas de signaux extraterrestres car nous ne sommes pas suffisamment avancés pour les détecter, ou pour comprendre ces civilisations. Il est possible qu’il se passe beaucoup de choses dans l’Univers que nous ne parvenons pas à voir ou à entendre. Rien ne nous dit en effet que les technologies que nous utilisons aujourd’hui pour repérer des signes de vie dans l’Univers sont adaptées. Rechercher des signaux venus d’ailleurs avec nos outils actuels pourrait être comme chercher à détecter des rayons X avec des lunettes de vue. Imaginez-vous quelqu’un aujourd’hui, à l’ère du numérique, qui essaierait de communiquer avec les autres au moyen d’un télégraphe et de l’alphabet Morse. Qui serait en mesure de détecter ses messages ? Peut-être y a-t-il la même inadéquation technologique entre les civilisations extraterrestres et nous.

Plus encore, peut-être les autres civilisations de l’Univers sont-elles tellement en avance sur nous, que non seulement nous ne pouvons les détecter, mais nous serions incapables de les comprendre. Il n’est pas impossible qu’une ou plusieurs civilisation(s) intelligente(s) dans l’Univers ai(en)t atteint un stade transcendant. Elles seraient tellement plus avancées que l’entendement humain ne pourrait même pas se représenter ce qu’elles sont. Elles nous dépasseraient, littéralement. Prenons par exemple un écureuil. Il lui est impossible de comprendre les concepts les plus banals de notre vie de tous les jours : les principes économiques de base, la religion, la culture, le numérique, tout cela lui est parfaitement étranger. Peut-être les autres civilisations de l’Univers sont-elles à nous ce que nous sommes à l’écureuil : des créatures transcendantes. Ces civilisations ont pu s’approcher un jour de la Terre, sans que nous ne les remarquions, et sans même qu’elles ne voient un intérêt à communiquer avec nous. Christophe Colomb, découvrant l’Amérique, se serait-il arrêté pour communiquer avec des écureuils s’il en avait croisé sur son chemin ?

Illustrations de Hugo BM. Le paradoxe de Fermi : si la vie extraterrestre existe, pourquoi ne s'est-elle pas encore manifestée ?

Toujours dans l’hypothèse où il existerait des civilisations nettement plus avancées que la nôtre dans l’Univers, on ne peut écarter la possibilité que celles-ci soient hostiles. Elles ne seraient pas nécessairement maléfiques ou malveillantes. Mais peut-être leurs besoins en ressources naturelles, par exemple, pourraient-ils les conduire à déployer leur force. Reprenons notre écureuil. Ce n’est pas parce que nous lui voulons du mal que nous nous fournissons en bois. Pourtant, la déforestation participe bien à la destruction de son habitat. De la même manière, il existe peut-être une ou plusieurs civilisation(s) prédatrice(s) dans l’Univers, cherchant à s’accaparer les ressources d’autres planètes et d’autres civilisations. Quel rapport avec le paradoxe de Fermi ? Une des hypothèses postulant qu’il existe un superprédateur dans l’Univers permet d’y apporter un élément de réponse. Elle avance que les autres civilisations intelligentes de l’Univers pourraient être au courant de l’existence d’une civilisation prédatrice. Raison pour laquelle elles n’enverraient pas de messages. Pour ne pas se faire repérer à leur tour et être détruites, comme d’autres civilisations avant elles. Glaçant…

Ou bien peut-être un superprédateur élimine-t-il toutes les civilisations de l’Univers, non pas pour leurs ressources, mais par mesure de prévention, pour éviter qu’elles ne deviennent en mesure de rivaliser avec lui. Cette civilisation prédatrice éliminerait toute forme de vie élaborée, passé un certain stade d’intelligence. Cela expliquerait pourquoi nous ne percevons pas de signaux extraterrestres. Car il n’y aurait aucune autre civilisation hyper évoluée dans l’Univers que ce prédateur. Les autres formes de vie qu’elle aurait épargnées ne seraient pas en mesure de communiquer. Et pourquoi nous laisserait-elle tranquilles ? Parce que nous ne représenterions pas encore une menace pour elle. Pourquoi userait-elle ses ressources dans un long voyage interstellaire pour nous anéantir, alors que nous pouvons encore très bien nous auto-détruire — par un conflit nucléaire, par exemple — sans qu’elle n’ait à produire aucun effort ? Ce superprédateur serait alors vis-à-vis de nous dans la position de l’observateur guettant sa proie. 


On retrouve cette idée de l’observation passive dans une théorie nettement moins lugubre que l’on appelle « l’hypothèse du zoo » — popularisée par l’astronome John A. Ball dans les années 70. La Terre serait, comme les animaux d’un zoo, l’objet de l’observation d’une ou plusieurs civilisations plus avancées que la nôtre. Peut-être un jour nous rendrons-nous compte que celles-ci nous épient. Plus stupéfiant encore, peut-être nous rendrons-nous compte que la réalité est très éloignée de la perception que nous avons, comme le héros moqué de The Truman Show
, incarné par Jim Carrey. Celui-ci finit par réaliser qu’il est, à son insu, la vedette d’une émission de télé-réalité dont l’objet est d’étudier son comportement, dans une société complètement factice. Certains penseurs n’éludent pas la possibilité que nous soyons des Truman, que nous soyons, par exemple, les sujets d’une expérience conduite par des extraterrestres…

  1. Kurzgesagt, « The Fermi Paradox — Where Are All The Aliens ? »
  2. Kurzgesagt, « The Fermi Paradox — Where Are All The Aliens ? »
  3. Milan M. Cirkovic, « Fermi’s Paradox – The Last Challenge for Copernicanism ? », Cornell University Library.
  4. Le géocentrisme était la théorie communément admise avant Copernic : elle plaçait la Terre au centre de l’Univers.
  5. Les sursauts de rayons gamma sont, selon la théorie la plus répandue, provoqués par la mort d’une étoile géante. Ils sont l’une des causes possibles des phénomènes d’extinction massive.
  6. Tim Urban, « The Fermi Paradox », Wait But Why.
  7. Tim Urban, « The Fermi Paradox », Wait But Why.

 

Roland Lehoucq, Gabriel Chardin, Alexandre Delaigue, Jean Duprat, Mathieu Agelou, Où sont-ils ? Les extraterrestres et le paradoxe de Fermi.